Limite inférieure d'inflammabilité : Pourcentage minimal de gaz par rapport à l'air pour qu'il y ait une combustion.

Limite supérieure d'inflammabilité : Pourcentage de gaz au-delà duquel, il n'y plus combustion, ni explosion possible.

Point de rosée : Température de condensation de la vapeur d'eau dans les produits de combustion.

 

 

Les 3 Familles

  • 1ère famille : Gaz de charbon, Air propané, Air butané
  • 2ème famille : Air Propané 15,6 KwH/m3,  Gaz naturel (type B, type H)
  • 3ème famille: Propane, Butane

 

Les caractéristiques

  • Pouvoir calorifique (PCS, PCI)
  • Densité
  • Point de rosée
  • Li, Ls
  • Pression de service
  • Température de liquéfaction
  • odeur

 

 

 

 

 

Air Propané et Air Butané

Gaz Naturel

GPL

PCS

7,5 kWh/m3

Type H : 11,5 kWh/m3

Type B : 10,5 kWh/m3

Propane : 27,5 kWh/m3

Butane : 35.6 kWh/m3

Densité

 AP: 1,14

AB: 1,20

0,5

Propane : 1,5

Butane : 2

Li

 9%  5% 2%

Ls

34%  15% 9%

Pression de Service

 9 mb

Type H : 20 mb

Type B : 25 mb

Propane : 37 mb

Butane : 28 mb

Température de Liquéfaction

  -160° 

Propane : -44°

Butane : 0° 

Point de Rosé

   59° 54°

Odeur

Mercaptan  Tétrahydrotiopène Mercaptan

 

Attention,  9% d’Air Propané dans l’air  représente la même chose que 2% de Propane dans l’air.

Le Propane doit toujours être stocké à l’extérieur sauf récipient de 6,5l

Le Butane peut être stocké à l’intérieur.

La plage de pression des Gaz Naturel se situe entre 19 et 27 mbar

La pression maxi de distribution à l'intérieur d'un bâtiment est de 4 bar

 

 

  

1 M3 de Gaz Naturel nécessite 10 M3 d'Air

1 M3 de Propane nécessite 23 M3 d'Air

1 M3 de Butane nécessite 28 M3 d'Air

 

Formule chimique du gaz CnH2n+2

  • Gaz Naturel CH4

  • Propane C3H8

  • Butane C4H10

 

La combustion complète ou stoechiométrique

  • CH4+2 (O2+4N2) -> C02+2H20 +8N2+Chaleur
  • C3H8+5 (O2+4N2) -> 3C02+4H20 +20N2+Chaleur
  • 2C4H10+13 (O2+4N2) -> 8C02+10H20 +52N2+Chaleur

 

 

 

LE MONOXYDE DE CARBONE

Le monoxyde de carbone est un gaz qui peut être mortel. Il est inodore, incolore et de même densité que l’air, d’où sa dangerosité.

Il résulte d’une mauvaise combustion due à un manque d’air, qui peut provenir d’une évacuation de produits de combustion mal dimensionnée ou obstruée, ou une amenée d’air trop faible.

Pour lutter contre le monoxyde de carbone, l’entretien régulier des appareils de chauffage est primordial et obligatoire et est défini par le règlement sanitaire départemental du 9 août 1978.  (Dernière modification : 31.07.1995)

Article 31-1  : Les appareils de chauffage, de cuisine ou de production d’eau chaude doivent être constamment tenus en bon état de fonctionnement.  Ils sont nettoyés et vérifiés au moins une fois par an et réparés par un professionnel qualifié dès qu’une défectuosité se manifeste.

 

Article 31-6 : Les conduits de fumée habituellement en fonctionnement et desservant des locaux d’habitation et des locaux professionnels annexes doivent être ramonés deux fois par an, dont une fois pendant la période d’utilisation.  Toutefois, lorsque les appareils raccordés sont alimentés par des combustibles gazeux, les conduits spéciaux, les conduits tubés et les conduits n’ayant jamais servi à l’évacuation des produits de la combustion de combustibles solides ou liquides pourront n’être ramonés qu’une fois par an.

 

 

 

 

  

 

 

LE GAZ NATUREL (Méthane CH4)

Il est essentiellement constitué de méthane.

Il est plus léger que l’air, ne contient pas de monoxyde de carbone, donc n’est pas toxique.

C’est un gaz de 2eme famille, plus léger que l’air.

Il est inodore et incolore à l’état naturel, on lui injecte du tétrahydrothiophène (THT), gaz très odorant, pour être utilisé comme traceur et détecter les fuites. 

 

 

Sur le territoire français, on utilise 2 gaz :

  • Le gaz de type H (haut pouvoir calorifique), provient de mer du Nord, de Russie et d’Algérie e est distribué sur l’ensemble du territoire. Il est constitué de 97,3% de méthane et son pouvoir calorifique est compris entre 10,7 et 12,8 kwh/m3.
  • Le gaz de type B (bas pouvoir calorifique) distribué dans le nord de la France et représente environ 10% de la consommation française de gaz. Il est importé de Groningue aux Pays-Bas.  Il est moins riche en méthane (81,3%), mais se distingue par sa teneur élevée en azote. Son pouvoir calorifique supérieur est compris entre 9,5 et 10,5 kwh/m3.